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Le Reiki

Le Reiki, comme le voyage, a changé ma vie !



Depuis quelques années, je m’ouvre au développement personnel et spirituel et me pose de plus en plus de questions : d’où vient mon intuition ? Quelle est ma mission dans ce monde ? Quel est le véritable bonheur ? etc.



J’ai toujours eu une capacité à ressentir les états émotionnels des gens : tristesse, joie, peur, etc., mais aussi à ressentir une personne avec des énergies négatives. Il m’arrive même de sentir certaines douleurs. J’ai, depuis longtemps, remarqué que j’avais tendance à récupérer les maux de tête des personnes. Ça a commencé avec mon premier amour qui était migraineux : je lui massais les tempes, après quoi sa douleur disparaissait et moi, j'avais des énormes maux de tête, comme si la douleur avait été transférée. Au départ j’ai pensé à des coïncidences mais c’était bien trop récurrent pour en être.



Quelques années plus tard, installée à Toulouse, j’ai fait des rencontres extraordinaires qui m’ont permis de m’ouvrir à tout ce qui a trait au « non pragmatique » (appelons ça comme ça).

Etant plus ouverte, donc plus réceptive, j’ai décidé de m’intéresser à cette partie inconnue de moi qui m’intriguait. J’ai pris rendez-vous avec un magnétiseur afin d’en savoir plus sur tout cela et sur moi. Mon hypothèse s’est confirmée : le magnétisme présent en moi me rendait « éponge » aux maux des autres. Il fallait donc que j’apprenne à me protéger. Ce fameux magnétiseur a débuté son apprentissage avec le Reiki qui est une thérapie énergétique japonaise dans laquelle le thérapeute transmet de l’énergie universelle à travers ses mains. Il m’a éclairée sur cette thérapie qui m’était totalement inconnue à ce moment-là.


Puis la vie a suivi son cours, je me suis consacrée à mon travail, à ma vie sociale, j’ai fait quelques voyages, vadrouillé à droite à gauche sans vraiment me pencher sur la question.

Le vrai déclic a eu lieu un an et demi plus tard lors de mon premier voyage au Pérou. Ce voyage a été assez éprouvant psychologiquement car plusieurs êtres de mon entourage très proche sont décédés. Et en plus de la difficulté à accepter la situation et faire le deuil, être loin de mes proches dans ce moment a été douloureux. Je me suis sentie seule face à la douleur. J’ai d’ailleurs voulu rentrer plus tôt que prévu.


Le voyage était déjà en train de changer ma façon de penser, d’agir, de voir la vie et le monde qui m’entoure. Ces épreuves n’ont fait que renforcer cette mutation. J’ai d'ailleurs eu envie de marquer le coup pour ne pas oublier cette épreuve et la manière dont elle me faisait évoluer. J’ai alors fait mon premier tatouage. L’idée d’en faire un ne m’avait jamais traversé l’esprit, ça s’est décidé très naturellement. J’ai aussi fait une cérémonie San Pedro (cactus du Pérou) avec un genre de Chaman (guérisseur).

Quelques jours plus tard, j'ai décidé de faire un trip au San Pedro sans Chaman. Cette deuxième expérience s’est plutôt mal passée. Le San Pedro, initialement utilisé pour des vertus thérapeutiques, a pour vocation à nous connecter avec la nature. Je l'étais tellement que je croyais être un animal, heureusement ce n'était qu'une sensation. Mes sens étaient sur-développés, notamment l'ouïe et l'odorat. C'est positif mais très perturbant aussi : je pouvais entendre une mouche voler alors qu’elle était à 10 mètres. Mon cerveau emmagasinait une quantité incroyable d'informations à la minute. C'était troublant, mon état était très changeant, je me sentais oppressée, puis bien, puis de nouveau oppressée, etc. J'étais consciente et lucide. Cette expérimentation, bien que difficile, a totalement changé ma façon d’être et de ressentir les choses et de façon irréversible. Mes sens sont restés plus développés qu'avant.


De manière générale, ce voyage m’a élevée spirituellement. Certaines rencontres ont eu un rôle décisif dans mon évolution et sur ma quête de moi-même. L'une des rencontres les plus marquantes a été Anthony, un français que j'ai rencontré dès mon arrivée à Lima et avec qui j'ai créé des liens très forts. Il a été un repère et un super acolyte lors de mes deux passages au Pérou et l'est toujours. Il y a aussi eu Ben, mon amoureux luxembourgeois avec qui j’ai eu une relation ultra passionnelle. Il m’a appris beaucoup de choses de la vie du haut de ses 19 ans. Le Reiki a refait surface au cours de certaines conversations avec eux et ça a été comme une évidence, il fallait que je m’y mette, il était en moi, latent.



C’est donc très logiquement, qu’à mon retour du Pérou, j’ai passé le premier niveau de Reiki.




Le Reiki c'est quoi ?


Selon la tradition, le Reiki serait originaire du Tibet. La méthode connue à l’époque fut apparemment perdue au cours des années. Il a ensuite été redécouvert, grâce à des textes anciens, par Mikao Usui à la fin du 19ème siècle.


Comme toute technique de guérison utilisant l’apposition des mains, elle prend pour acquis l’existence d’une énergie universelle source de vie, ainsi que la possibilité pour l’Homme d’être un réceptacle pour cette énergie. Le praticien, étant un canal, relaie l’énergie universelle à la personne qu’il traite, celle-ci va se répandre dans le corps de la personne, renforçant ainsi les capacités de défenses et d’auto-guérison de l’organisme. Mais cette énergie ne s’adresse pas seulement au corps physique car les problèmes ressentis au niveau physique ont une origine psychologique ou émotionnelle. Cette approche s’accompagne donc de changements des attitudes de vie.


Les séances Reiki vont remettre la personne en accord avec elle-même au-delà des conditionnements socioculturels et des compromis de son histoire personnelle. C’est pourquoi, malgré leur simplicité, des approches comme le Reiki peuvent entrainer des remises en question profondes, mais toujours nécessaires dans la perspective de l’évolution de l’être.


Cette pratique n’est pas un don et tout le monde a en lui la capacité à transmettre l’énergie universelle. L’approche Reiki se transmet, quant à elle, lors d’un processus d’initiation qui donne l’accès à canaliser l’énergie afin de la retransmettre : l’ouverture du canal en quelques sortes. Pour imager, nous sommes tous comme des robinets et cette initiation est le moment où l’arrivée d’eau du robinet s’ouvre. Ce processus d’initiation a lieu lors du niveau 1 de Reiki.


A la suite de cette formation, on doit se faire des auto-traitements de Reiki durant 21 jours qui changent notre façon de voir la vie et de gérer nos émotions. Comme dit mon enseignante Reiki, « c’est souvent à ce moment-là qu’on devient réellement soi !». D’ailleurs, sans forcément vouloir pratiquer sur les autres, dans un monde idéal, je pense que le niveau 1 de Reiki devrait être enseigné à tout un chacun, afin que les gens prennent réellement du temps pour eux, mais aussi apprenne à se connaître au plus profond d’eux même. Le premier niveau est aussi souvent une occasion d’ouvrir légèrement le robinet du spirituel.




Peu de temps après cet apprentissage, je suis repartie en Amérique du sud et le Reiki me faisait des appels de phare. Il était sur ma route mais de façon bien plus présente avec des rencontres très fréquentes qui y étaient directement liées : un maître Reiki français dans un hostel m'expliqua sa manière de se protéger, un guérisseur colombien qui pratiquait du Reiki, un chilien qui vivait dans la montagne m'a proposé un séance, un suisse allemand qui avait apposé un autocollant « Reiki Love » dans la maison d'accueil lors d'un volontariat, etc. Pour moi, l’univers me confirmait que j’avais fait le bon choix, mais aussi que je devais aller plus loin.


A mon retour, j’ai donc passé le deuxième niveau de Reiki qui me permet désormais d’exercer en tant que thérapeute. J’ai maintenant ma salle Reiki, et dès que j’ai du temps libre je réalise des séances. Dans un monde utopique, j’aimerais que les gens aient accès au Reiki quel que soit leur catégorie sociale et que le prix d’une séance ne soit pas un frein. C’est pour cette raison que j’ai mis en place un système de Troc, néanmoins si je suis amenée à en faire mon activité principale, je serais obligée de facturer les séances. En revanche je veux que le prix soit adapté aux ressources de chacun pour que tout le monde ait la chance de pouvoir accéder à cette thérapie.



Une chose est sure, le Reiki ne doit pas être un tabou, il faut donc en parler autour de soi. C’est ce que je m’attache à faire depuis que je suis initiée. Et, je remarque avec surprise que beaucoup de gens sont assez ouverts à ça, mais n’osent pas le dire tant que l’on n’aborde pas ce genre de sujet. Je me sens très soutenue par mon entourage dans cette démarche, par exemple c’est ma mère qui m’a offert le deuxième niveau de Reiki pour mon anniversaire. Et selon ma sœurette, plus on s’ouvre spirituellement, plus on rencontre des gens qui sont dans ce « délire » là et qui nous aident à nous ouvrir et nous élever. Et plus on est ouvert, plus on rencontre ce type de personnes et ainsi de suite.




"Si tu veux que le monde change, sois le premier changement"

Dalai Lama

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