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Antho


Je vais vous raconter la rencontre extraordinaire de mon ami Antho.


Je suis arrivée au Pérou toute fraîche, seule, baragouinant l'espagnol. Le premier défi était donc de communiquer avec les gens ; aussi bien les locaux que les voyageurs dans l'auberge de jeunesse de Lima. Premier petit-déjeuner dans l'hostel, mon côté timide (du à la barrière de la langue notamment) a pris le pas et je n'osais pas aborder les gens. Mais, c'était sans compter sur l'aide d'Antonio le péruvien qui m'a abordé pour me demander d’où je venais, il s'avère qu'il parlait très bien français et me présenta le français qu'il avait rencontré la veille : Anthony.


Et là, nous échangèrent quelques mots et le feeling s'est tout de suite installé avec des similitudes de vie qui nous rapprochaient : histoire d'amour du même type, billets retour deux mois après, ouverture à la spiritualité, etc...

Deux jours ensemble et je m'attachais vraiment à cette belle personne qui m'avait touché dès le premier instant. Chacun avait ses propres projets de voyage, moi le Nord montagneux pour un volontariat et lui la forêt amazonienne. Cependant, nous décidâmes de rester en contact afin de se tenir au courant de nos trajets, pour pourquoi pas se retrouver ou au moins se revoir sur Lima avant de rentrer.


Deux semaines plus tard environ, Antho m’annonça qu'il allait finalement rester au Pérou et faire un volontariat dans l'hostel où nous nous étions rencontré. Super nouvelle !! De mon côté, je continuais ma route jusqu'à arriver dans la cordillère blanche à Huaraz pour aller faire des Treks. Les choses ne se sont finalement pas passées comme prévu, puisque j'appris une terrible nouvelle : la mort d'un être cher, qui se rapprochait d'un grand-père à mes yeux. Mais c'était le cours de la vie, il était âgé, avait eu une vie bien remplie, je décidais de ne pas me morfondre, de penser aux bons moments passés avec lui et de prendre cette force pour continuer. Je décidais, deux jours plus tard, d'aller faire une superbe randonnée avec des paysages magnifiques. Le soir, ma sœur essayait de m'appeler coûte que coûte pour m'annoncer que ma chatte que j'aimais tant avait été retrouvée morte. Animal avec qui j'avais eu un lien plus que fort et que j'avais laissé à ma mère le temps de ce voyage. A ce moment là, tout s'est écroulé autour de moi et à l'intérieur de moi aussi. Impossible de relativiser, j'étais vraiment au plus mal !!


Je décidais donc de me rapprocher de la seule personne que je connaissais au Pérou qui allais pouvoir me soutenir et me donner de la force : Antho. Il était retourné à Lima pour son volontariat, je le rejoignis donc le lendemain. Il réussit à me convaincre de rester au Pérou jusqu'à la fin et à me redonner le sourire. Il fut alors un point d'ancrage à ce voyage. Et aussi bien dans le premier voyage que dans le deuxième voyage au Pérou, je me rapprochais régulièrement d'Antho et nous partagions sur nos aventures mutuelles, nous débattions sur la vie, etc ….


En lui, je découvris une belle personne que je n'aurais jamais eu l'occasion de rencontrer autrement qu'en voyage. Moi petite fille de la campagne bordelaise, lui petit gars de banlieue parisienne, impossible de se croiser autrement. Je découvris un gars doué d'un esprit critique redoutable, avec un talent d'écriture insoupçonné, fan de bouddhisme et ouvert au monde spirituel, et d'une grande mais tellement grande bienveillance. J'appris à aimer son caractère si bien dissimulé parfois. C'est à la grandeur de notre développement personnel au contact de l'autre que l'on voit la qualité d'une rencontre, je me dis. Et avec Antho, nous avons passé notre temps à apprendre sur nous grâce à nos échanges, nos moments, etc ...


Je vais donc vous présenter ce rapide interview de mon Antho d'amour !


Pour toi c'est quoi les voyages ? Qu'est-ce qu'ils t'ont apporté ?

Antho : Bon alors je vais finalement me lancer ! j'ai pris le temps de réfléchir à tes questions et ce n'est pas si facile de répondre tant les voyages m'ont apporté dans ma vie ! Les voyages ont changé ma vision du monde, ma vision de la vie.

Pour toi c'est quoi les voyages qu'est-ce que t'ont apporté tes voyages?

Les voyages c'est l'aventure, la liberté, la connaissance des autres, la connaissance de soi, la découverte de nouvelles cultures et tellement d'autres choses encore ! Le voyage c'est avant tout un enrichissement pour peu qu'on voyage avec authenticité, sincérité et respect d'autrui et de sa culture. Le monde est si grand ! I y a tellement de choses à découvrir , nous pourrions passer notre vie à voyager mais une vie ne sera jamais suffisante pour tout découvrir...Les voyages apportent une grande ouverture d'esprit et conduisent naturellement à une plus grande tolérance. Une citation de Saint Augustin résume bien ce que je pense des voyages :" Le monde est un livre et ceux qui ne voyagent pas n'en lisent qu'une page".


Un souvenir marquant que tu veux partager ?

Je m’apprêtais à quitter (finalement !) le Pérou pour de nouvelles aventures en Equateur et en Colombie. Mais avant il me restait une dernière chose à faire : aller voir le Machu Picchu ! J’avais à de multiples reprises repoussé ma visite pour diverses raisons et j’avais finalement pris la décision que ce serait le clou du voyage. Après une demi-année magnifique au Pérou, quoi de mieux symboliquement que de de finir mon voyage par ce lieu mythique ? J’ai souvent imaginé ce moment, forcément j’étais venu au Pérou aussi pour voir sa cité inca « perdue », mais j’étais loin de me douter à quel point cette journée allait devenir l’un de mes plus beaux souvenirs de voyage… Je décide de me réveiller très tôt pour arriver à l’ouverture du site. J’ai déjà acheté mon billet la veille au bureau officiel. Du coup je me lève à 4h du matin mais dehors c’est le déluge ! Impossible de partir sous cette pluie intense…j’attends que ça se calme. Une heure plus tard la pluie s’abat toujours avec la même intensité, je ne vais pas patienter indéfiniment tant pis je me lance ! Il est 5 h 30 du matin et la petite ville d’Aguas Calientes somnole encore. Quelques magasins sont déjà ouverts et dans l’un d’entre eux j’achète un pancho contre la pluie de mauvaise qualité et c’est parti. Après 5 min je suis totalement trempé, mes chaussures sont humides et je sens ma chaussure droite qui frotte sur mon ampoule de la taille d’une pièce de 2 euros…j’ai mal et j’avance difficilement, il fait sombre je suis tout seul sur la route sous une pluie battante. Après 25min de marche j’arrive au début de l’ascension des marches pour arriver au Machu Picchu. J’ai froid, j’ai mal au pied, je suis trempé, j’ai rien mangé…Environ 2000 marches à gravir qui me paraissent insurmontables à ce moment-là…Chaque marche est un calvaire pour mon pied droit et plusieurs fois j’ai envie de faire demi-tour. Je fais des petites pauses pour reprendre des forces, assis sur des rochers avec la pluie qui redouble d’intensité et aucun endroit pour s’abriter. Je suis tout seul, personne pour me motiver, où pour me secouer un peu. C’est mon défi personnel, j’étais venu au Pérou pour me prouver des choses et là j’avais une occasion de me prouver que je pouvais trouver des ressources même dans l’adversité. Je me dis que j’ai déjà beaucoup de chance d’être là et je repars finir l’ascension. Plus d’une heure plus tard j’arrive enfin à l’entrée du site. A la vue des nombreux cars je ressens une fierté d’avoir accompli le chemin à pied tout seul… Il est 7h3O j’accède enfin au site et là c’est la déception !! Il pleut toujours mais le pire c’est ce brouillard intense qui m’empêche de voir quoi que ce soit ! C’est simple on ne distingue rien du tout ! A ce moment-là c’est un mélange d’émotion qui m’envahit, je ressens de la déception, de la tristesse, je suis énervé, négatif…Je me dis que j’ai attendu ce moment tout ce temps pour au final rien voir. Pourquoi l’univers qui est si généreux et bienveillant avec moi d’habitude m’abandonne aujourd’hui ? Une part de magie m’avait accompagné tout au long de mon voyage mais elle semblait s’être éloignée aujourd’hui, au plus mauvais moment. Ce devait être ma plus belle journée au Pérou et pour l’instant ça ressemblait plus à un cauchemar… Je m’abrite quelques minutes, j’avale deux cookies et je pars marcher en direction d’un petit temple à 20min de marche dans l’espoir qu’à mon retour le brouillard se soit dissipé. Sur le chemin je croise des français qui sont dégoutés comme moi et qui me disent qu’il va pleuvoir jusqu’à 15h et que c’était la pire journée pour venir qu’on n’avait pas de chance… J’arrive au petit temple, il pleut toujours et on ne voit toujours rien à cause de cet épais voile nuageux. Je suis au bout de ma vie… Sur le chemin de la descente pour revenir au site principal je croise la route d’un homme d’environ 65 ans qui marche avec une canne. A sa hauteur je le salue et on discute quelques minutes. Il s’appelle Ben, il vient de Boston et il est ici au Pérou pour 10 jours avec un groupe dans un voyage organisé. Nous parlons de la météo et il m’explique qu’hier il était venu au Machu Picchu et qu’il avait eu un grand ciel bleu. Dans ma tête je me dis quelle chance il a eu ! Je lui explique un peu mon voyage et puis après quelques minutes il me dit qu’il doit me laisser car son groupe l’attend. « Mais avant de partir j’ai quelque chose pour toi » me dit –il. Etonné je l’interroge « Quelque chose pour moi ? » Il fouille dans sa poche et me tend deux billets de 100 soles (200 soles = environ 60 euros) : « Tiens c’est pour toi ! » « Mais…mais pourquoi ? Non mais je ne peux pas accepter monsieur ! » « Prends-les » insiste-t-il « Je ne peux pas monsieur, c’est beaucoup d’argent ! Cet argent je mettais une semaine à le gagner quand je travaillais à Lima » « Je ne suis pas riche mais j’ai envie de te faire plaisir. Je me suis reconnu dans ton parcours. A ton âge j’étais parti voir ma sœur qui vivait à Paris. Je devais voyager deux semaines mais je suis finalement rester deux mois et je n’avais pas beaucoup d’argent à l’époque. Donc s’il te plait, accepte cet argent et demain, fais-moi plaisir, reviens au Machu Picchu pour en profiter. » « Je ne sais pas quoi dire monsieur… c’est tellement généreux de votre part ! On ne se connait même pas ! » Il me regarda droit dans les yeux avec tendresse et insista « c’est mon plaisir », il mit les deux billets dans ma main. J’eu à peine le temps de lui faire un « hug » et de le remercier du fond du coeur qu’il me tournait déjà le dos et disparaissait. Je restais bloqué quelques minutes, immobile, des larmes humidifiaient mes yeux mais un large sourire devait être visible sur mon visage. Je venais de vivre un moment magique, une rencontre improbable et un cadeau de la vie inestimable ! Un sentiment fabuleux m’envahit, c’était un signe de l’univers pour me montrer que j’étais sur le bon chemin de ma vie, que j’étais au bon endroit, au bon moment… Quand je reprends la marche je remarque que la pluie a fortement diminué et que petit à petit le brouillard semble se dissiper. Effectivement vers 9h30 le Machu Picchu apparait petit à petit, et c’est un spectacle grandiose ! Chaque minute qui passe me permet de voir de plus en plus de détails et 20 min plus tard il n’y a plus aucun nuage et un grand ciel bleu surplombe désormais la montagne. C’est incroyable ! 30 minutes plus tôt ça paraissait tellement improbable… Les ruines ressemblent désormais à toutes photos des cartes postales. J’ai alors repensé à cette phrase « It’s better to see something once, than to hear about it a thousand times ». Je crois qu’elle ne pouvait pas être plus vraie qu’à l’instant présent ! J’avais rencontré tellement de personnes qui étaient allées visiter le Machu Picchu, j’avais entendu énormément de récits, vu des centaines de photos mais cette fois c’était mon tour ! Et même si oui c’est exactement comme sur toutes les photos, voir cet endroit mythique et spectaculaire avec ses propres yeux et surtout pouvoir ressentir l’énergie qui émane de ce lieu est une grande expérience. Je n’ai donc pas à revenir le lendemain et du coup je me dis que c’est ce monsieur Ben qui m’a offert mon ticket d’aujourd’hui… Je suis resté là de nombreuses heures à profiter du lieu et à repenser à mes sept mois de voyage…tout défile dans ma tête : le départ peu serein pour l’Amérique du sud, l’arrivée à l’hôtel 1900 à Lima, les rencontres décisives avec Camal et Antonio, ma rencontre avec le chaman, les séances d’ayahuasca, la jungle, mon premier séjour à Lima au bar, le premier départ de Lima, Huaraz et ses montagnes, le saut à l’élastique, la Bolivie, le salaar d’uyuni, le retour à Lima, la balle sur le rooftop, le départ pour Cusco, toutes les magnifiques rencontres sur ma route depuis 7 mois… et puis je repense à ce moment, je comprends que la vie m’a offert une très belle occasion de faire le bilan et que c’était important que je vive cette journée seul… Vers 14h30, après avoir bien profité du lieu c’est avec un sentiment totalement différent du matin que je quitte le site pour rejoindre Aguas Calientes. Je me sens très chanceux et reconnaissant envers la vie de m’offrir tant de moments exceptionnels… Après un peu plus d’une heure de descente me voilà de retour à Aguas Calientes. La ville n’a rien de charmant, c’est le point d’accès au Machu Picchu : beaucoup de gens de passage, services médiocres qui se suffisent de clients ponctuels, barres d’habitations sans charme. Pourtant j’avais relevé UNE bonne adresse dans le guide Lonely Planet ! C’était écrit : « La boulangerie de Paris : on ne sait pas comment ce français est arrivé ici, mais on remercie le destin. ». Forcément en lisant boulangerie, Paris et destin dans la même phrase je me dis que je suis obligé d’aller y faire un tour. Après quelques minutes à chercher je tombe enfin sur cette fameuse boulangerie. En y entrant je découvre une boutique au style très français et tout ce qui se trouve dans les vitrines me donne l’eau à la bouche ! C’est simple tout à l’air bon ! La boutique est pleine et je devine le succès de la boulangerie à son nombre impressionnant d’employés ! Je commande un sandwich et une bouteille de coca et je m’attable. Mes vêtements sont encore en parti mouillés et mes pieds sont trempés je m’inquiète dans quel état je vais retrouver mon ampoule à la fin de la journée…mais je me sens surtout super heureux de ce qui vient de m’arriver. Je suis en plein dans mes pensées quand une voix me ramène à la réalité : « Salut mon gars, bienvenu à Paris ! Bon appétit ! Tu viens d’où ? ». C’est un homme français d’environ 50 ans qui s’adresse à moi. « Bonjour ! Merci ! Je viens de Paris » lui répondis-je un peu interloqué. L’homme enchaine en pointant du doigt ma montre (que je ne porte jamais seulement aujourd’hui pour visiter le Machu Picchu …) : « Tu as peut être l’heure mais moi j’ai le temps ! » C’est drôle mon ami Antonio m’avait déjà dit cette phrase et j’avais beaucoup aimé le sens. Je lui souris et lui répondis : « Moi aussi j’ai le temps, je devais voyager 2 mois et finalement ça fait déjà 7 mois que je suis là et je n’ai toujours pas de billets de retour ! » A ces mots l’homme me regarda avec malice et me dit : « Tu me plais mon garçon je vais m’assoir un peu avec toi on va discuter. Je m’appelle Gilles et je suis le propriétaire de la boutique ! » Un peu étonné je me présente à mon tour et on commence à discuter. Au bout de deux minutes Gilles me dit de jeter la bouteille de coca que j’avais à peine entamé, tout en précisant « c’est de la merde , bois pas ça ! Tu bois quoi whisky ou vin blanc ? » « Euh je ne sais pas il est 15h, je pense que vin blanc c’est mieux » « Un verre de vin blanc pour mon ami et un verre de whisky pour moi » demande-t-il à une de ses serveuses. « Wow mais pourquoi moi ? » me dis-je dans ma tête. Pourquoi venait-il m’offrir un verre à moi alors que la boutique était pleine ? Gilles est super sympa, c’est un vrai personnage comme j’aime avec de nombreuses anecdotes folles à raconter ! On parle de tout, de rien on refait le monde, on rigole bien. On a bien discuté deux heures en enchainant les verres avant qu’il ne m’invite à le suivre à l’étage pour me montrer la cuisine ou tout est confectionnée sur place. Elle est impeccable on se croirait dans une cuisine d’un grand chef pâtissier français, ça contraste avec l’hygiène parfois douteuse de nombreux restaurants au Pérou… Gilles a embarqué la bouteille de whisky à l’étage et je commence à enchainer avec lui les verres. Il me demande ce qui me manque le plus dans mon voyage. Je réponds sans hésitation la nourriture française ! C’est alors qu’il me regarde avec un petit sourire en coin : « Attends, j’ai un truc pour toi… ». Etonné je le regarde attraper une baguette qui sort du four et la poser devant moi. Puis il ouvre la porte d’un frigo et y sort la dernière chose à laquelle je m’attendais ! Un énorme bloc de foie gras !!Mais pourquoi il a un bloc de foie gras ici dans cette ville au milieu de nulle part ?? « Régale toi c’est pour toi ! » me dit-il tout en nous resservant un whisky. Mais qu’est ce qui m’arrive aujourd’hui ? C’est quoi cette journée irréelle ? En plus je commence à être un peu bourré ça mélange toutes les émotions de la journée ! Ce foie gras et cette baguette française qui sort du four sont des cadeaux inestimables quand tu voyages depuis si longtemps….Un pur plaisir ! Finalement on discute encore de longues heures et on aura eu raison de la bouteille de vin blanc et de celle de whisky…Je suis arrivé à la boulangerie à 15h je suis reparti de chez Gilles à minuit dans un sacré état mais tellement heureux de ma journée ! En partant je lui redis merci pour tout pour la centième fois ! Merci pour sa gentillesse, son accueil, sa générosité, son humour, ses conseils, le foie gras, la baguette de pain, les bouteilles et pour tout le reste ! Et quand je lui dis que grâce à lui j’avais passé une des meilleures journées de mon voyage il me lâche une dernière punchline : « Waaaah bah tu dois vraiment avoir une vie de merde mon pote » en éclatant de rire. Je regagne finalement ma chambre d’hôtel à 5 minutes de là. Quand j’arrive dans mon lit je suis exténué, je me suis levé à 4h du matin il est plus de minuit et je suis bien alcoolisé du coup je ne sens plus trop la douleur à mon pied. Je dois reprendre des forces demain, deux heures trente de marche m’attendent avant d’enchainer sur sept heures de mini bus pour rallier Cusco. Je ne sais pas encore que je vais galérer toute la journée mais qu’à mon arrivée à Cusco j’allais recroiser mes potes Alex et John… encore une belle surprise ! Pour conclure ce récit je voulais partager avec vous ce précieux conseil de Gilles : « La clé de la réussite se résume en trois mots : Amour, Passion, Patience. Peu importe ce que tu fais dans la vie tant que tu fais tout avec amour, passion et patience il ne peut rien t’arriver ! » Amour, Passion, et Patience, voilà tout ce que je vous souhaite.

Quel conseil donnerais-tu aux futures voyageurs ?

Le seul conseil que je peux donner c'est FONCEZ ! si vous rêvez de partir mais que vous n'osez pas franchir le pas, faites vous confiance et surtout faites confiance à la vie ! Partir seul, avec son sac à dos est une expérience incroyable et inoubliable ! Par contre faites attention c’est très addictif !! Une fois les barrières de la peur tombées, il y a de fortes chances que les voyages se prolongent dans le temps, jusqu'à devenir un mode de vie ! Pour finir petit rappel de Confucius : " tous les Hommes pensent que le bonheur se trouvent au sommet de la montagne alors qu'il réside dans la façon de la gravir".




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